• 03.12.2018 Les jours d'après-Perspectives par Arnold Jaccoud

     LES JOURS D'APRÈS - PERSPECTIVES

    À la suite la visite de la ministre des Outre-mer, il est heureux, qu'à La Réunion, les choses commencent à s'apaiser. Il existe bien entendu plusieurs approches pour tenter de comprendre quelques aspects d'une situation qui a paralysé l'île pendant 15 jours, et dont les dégâts humains, sociaux et économiques sont considérables. Il est également possible d'envisager l'avenir de plusieurs manières. Il faut en tout cas tenter, sans aucune prétention à une vérité verrouillée, à donner un sens à ce tumulte provoqué par le mouvement des "gilets jaunes" qu'aucune autorité, locale ou nationale, ne prédisait ou ne voulait pressentir.

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 28 Novembre 2018 à 07:46

    Un Homme (femme) , un mandat, une mandature ne suffit pas : possibilité de révocation au bout d'une partie du mandat si ne donne pas satisfaction, et surtout tirage au sort, en finir avec les élections (du domaine de l'aristocratie selon Montesquieu, tandis que le tirage au sort est du domaine de la démocratie). Et qu'on ne vienne pas me seriner la compétence, quand on voit le niveau de compétence de nos fraîchement élus, on se dit que n'importe qui peut nous représenter. Et quoi de mieux que le tirage au sort pour cette représentation. Y ajouter la démocratie participative, au-delà de la représentative : votations, référendums, assemblées citoyennes (comme par exemple les Etats Généraux d'Ethique qui se sont déroulé en début d'année, y compris à La Réunion.)

    2
    Aupiais Dominique
    Mercredi 28 Novembre 2018 à 16:57

    Je partage totalement le point de vue et les propositions du professeur Michel Latchoumanin. J'y ajoute seulement que les Réunionnais ont le droit de choisir eux mêmes leur destin, et la manière de le choisir, mais dans le respect des compétences et sans qu'il soit nécessaire qu'ils s'opposent les uns aux autres, sur des critères d'appartenance ethniques ou autres. Si Michel Latchoumanin avait été choisi pour être le président de l'Université il y a quelques années (et les "politiques" locaux ont une part de responsabilité sur les choix opérés), nous ne serions sans doute pas dans l'impasse que l'on connaît au département "histoire" de la Faculté des Lettes et des Sciences humaines. 

    3
    Thrèse
    Mercredi 28 Novembre 2018 à 21:02

    Notre société évolue selon un rythme tellement accéléré qu'il est quelquefois difficile de suivre sans s’essouffler.

    beaucoup de nos élus n'arrivent pas à décrocher du monde d'hier et sont toujours persuadés que le pouvoir qui leur a été confié par le peuple dans le but de servir l'intérêt collectif, les font rois sans partage (ou plutôt roitelets.

     Ils deviennent du jour au lendemain, inaccessibles, invisibles, gonflés d'arrogance et de condescendance, protégés par la barrière de courtisans intéressés passant leur temps à grappiller les miettes de pouvoir que le maître concède à leur jeter.

    C'est minable, 

    Il est venu le temps de rappeler à certains de nos élus quelle est leur juste place, celle d'être au service du peuple qui leur a fait confiance. Qui osera se lever pour le faire. Les événements actuels nous rappellent cruellement que si nous ne nous organisons pas pour ce travail d'intérêt public, viendra le règne de la cacophonie et de l'inconscience fruit de la colère et des frustrations qui nous entraînera dans un tourbillon de désordres et de fracas où personne ne sortira indemne    

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