• 07.10.2019 Journal de Paul Hoarau n°125-2019

    LE TOUT PREMIER PAS !

    La visite du président Macron est prévue pour bientôt. Sera-t-elle l'occasion d'un dialogue, ou sera-t-elle l'éternel concert de doléances de tout un peuple au démiurge républicain ?  

     Quand tout au long des semaines, j'ai décrit des situations, relaté des événements, démonté des opérations, rapporté tantôt des craintes, tantôt des peurs, tantôt des souffrances, à aucun moment, je crois avoir inventé, trompé, menti. Cette accumulation de situations, d'événements, de craintes, de peurs confirmée, dit une chose : ce pays n'est pas bien. 

     

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  • Commentaires

    1
    Alain DOULET
    Mardi 22 Octobre 2019 à 10:57

     

    Un petit coup de gueule !!

     

    Non la Réunion ne va pas mal.

     

    Je suis actuellement aux Comores et là on peut parler d’un peuple et d’un pays qui va mal.

     

    Ici, aux Comores, il y a de l’argent, point de contrainte politique externe (ou peu) et pourtant c’est le bazar sans nom, l’incapacité à décider, à organiser. Là on peut dire que cela va mal.

     

    Arrêtons de vouloir faire replier la Réunion sur elle-même. Nous sommes aujourd’hui citoyens du monde et l’idée de créer un microcosme économique local n’a pas de sens. Nous sommes tous interdépendants. A chacun de trouver ce qu’il peut offrir au monde et qui lui apportera des ressources pour s’acheter ce qu’il n’a pas. C’est dans ce contexte que notre population retrouvera sa fierté, son sens de la réussite, pourra exprimer sa culture et sa personnalité.

     

    La Réunion peut miser sur le tourisme, encore faudrait-il le vouloir, comme Maurice l’a voulu. L’île est sale aux dires des touristes. La faute à qui ? Il ne faut pas aller la chercher ailleurs ! A Maurice les plages sont impeccables. A-t-on vraiment le sens du service ? Ici, (à la Réunion) on confond service et relent de colonialisme. Si Maurice avait eu cette démarche, ils n’auraient pas plus de 1 000 000 de vrais touristes par an. La Réunion peut miser sur sa matière grise exportable. Les entreprises se découragent ou n’osent plus. On peut assurer de la coopération auprès de nos voisins (certes en bénéficiant d’appuis financiers métropolitains). Je me souviens de l’envoi à Madagascar par le Conseil Départemental de chômeurs en recherche d’emploi pour une mission d’appui. Ils ont été une honte pour nous. Revendications, alcoolisme…Et comment ne pas considérer comme un comportement d’enfants gâtés, l’incapacité de nos élus à se mettre d’accord sur les grands projets de la Réunion, préférant pourrir les projets en cours plutôt de de soutenir un projet dont ils ne sont pas à l’origine.

     

    Alors, je pense qu’il faut poser le problème autrement pour ne pas égarer les citoyens sur des voies sans issue, sauf à vouloir un jour ressembler aux Comores…

     

    Aux Comores, il est très dur d’échapper à une démarche consistant à dire : vous n’y arrivez pas, laissez-moi faire. Est-ce cela que l’on veut à la Réunion ?

     

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