LA FRANCE

 Deux événements - le référendum de la Nouvelle Calédonie du 4 novembre et les commémorations du centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918 - m'ont paru opportuns pour parler de LA FRANCE, un sujet que je me proposais de traiter déjà, il y a quelques semaines. 

 La victoire du NON au référendum du 4 novembre en Nouvelle-Calédonie a été présentée comme la victoire du maintien de l'archipel néo-calédonien dans la France. J'ai entendu les manifestants, les politiciens, les passants répéter à l'envi : « la Nouvelle-Calédonie, c'est la France ! ». Le président Mitterrand, jeune ministre de l'intérieur, avait dit lui aussi : « l'Algérie, c'est la France ! ». Comme nous entendons dire ici : « La Réunion, c'est la France ! ».

Si je prétends que La Réunion n'est pas la France, je prétends qu'elle est française. Ce n'est pas la France qui m'impose d'être Français parce que mon île lui appartiendrait, c'est moi - et j'imagine, la majorité des Réunionnais - qui voulons être de la Nation française.