• 23.03.2017 Journal de Paul Hoarau n°6-2017

    EMBOLIE DE LA CIRCULATION

    Ce dimanche-là, j'étais invité à un déjeuner-dansant, à Grand Bois, pour le financement d'un projet intéressant de coopération avec la Grande-Comore. La route du littoral était fermée de 6 heures à 13 heures. La route de La Montagne risquait d'être très encombrée. Pour éviter les virages de la route des Plaines, mon frère me conseille de faire le voyage par le Grand-Brûlé, c'est du plat, la circulation est fluide. Avec le beau temps revenu, la promenade pourrait être agréable. Je suis le conseil et me donne un peu plus de deux heures pour faire la route.

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  • Commentaires

    1
    alain Doulet
    Mardi 4 Avril 2017 à 07:17

    Dans les années 80 à 90 en métropole, on a connu ce même engouement pour la voiture. La voiture c'est un signe de réussite sociale, un signe extérieur de niveau social. Aujourd'hui, ne pas avoir de voiture à Paris est devenu à la mode. Les mentalités progressent au fil des années. Aujourd'hui, en métropole, l'attitude des jeunes vis à vis des voitures a profondément changé. Il faut pousser certains à passer le permis de conduire alors que je me souviens de la perception d'entrer dans le monde adulte que j'ai vécu lors de l'obtention de ce permis !

    Une anecdote pour se rassurer. L'Afrique est globalement en proie aux embouteillages quotidiens. Allant souvent en Guinée Conakry, j'ai apprécié la circulation dans ce pays. La capitale est au bout d'une presqu'ile, reliée au reste du pays par une 2X2 voies. Devant la saturation quotidienne, matin pour entrer, soir pour sortir, les autorités ont pris une décision : passer les 4 voies dans un sens le matin et dans l'autre le soir. Laisser en 2x2 voies durant la journée et la nuit.  Bonne idée pour la route du Littoral !! Mais il faut compter avec les voitures en panne, ceux qui ne connaissent pas les horaires (car il n'y a pas ou très peu de signalisation), il y ceux qui habitent le long de la route et qui veulent aller dans l'autre sens. Bref, un pur moment de réconfort pour nous !! et un pur moment de bonheur comme seuls les africains savent nous donner.

    Plus sérieusement, relayer les voitures individuelles par les transports en commun nécessite de pouvoir aller de son lieu de départ à son lieu d'arrivée par ces transports. Seule une ou 2 lignes de train ou tram ne peuvent régler globalement le problème, il faut un tissu dense de moyens collectifs et la géographie de l'ile n'aide pas à cela. Donc ce sera compliqué. Je pense qu'il faut anticiper, par exemple faire des réserves foncières (quand on pense que l'emprise de l'ancien train est aujourd'hui perdue...), construire un schéma directeur et l'implémenter progressivement, non pas en faisant des coups. Je ne suis pas sûr qu'un téléphérique par ci, un tram par là soit de nature à régler les problèmes de connexion entre les moyens de transport. Ceci suppose la capacité à développer une politique de très long terme, ce qui sera très difficile tant que les politiques s'en occuperont car aujourd'hui politique rime avec court terme sauf pour les chèques en blanc...

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