UNE VOLONTÉ COLLECTIVE RÉUNIONNAISE POUR UN DEVELOPPEMENT RÉUNIONNAIS 

En cette période de fêtes religieuses, l'Eid des musulmans, les cavadis des hindous, la Pentecôte des  chrétiens, j'ai reçu des appels de croyants à propos de leur foi et du lendemain du coronavirus. C'est la première fois de ma vie que je vois cette sorte de recours à la foi chez des gens plus discrets d'habitude dans ce domaine. Des événements plus dévastateurs que ce coronavirus, les deux guerres mondiales, la grippe espagnole, ont fait des ravages bien plus considérables sans faire autant tourner les regards vers le Ciel. Comme si derrière les dégâts du virus, d'autres dégâts cumulés s'annonçaient. 

Les interrogations fusent de partout sur l'après-coronavirus et les prévisions sont généralement  plutôt sombres. La manière dont est traitée l'information à travers les médias contribue à créer un climat anxiogène. Le fait est que de  nombreux problèmes difficiles et douloureux sont à prévoir. Et il est vrai que le coronavirus vient après d'autres événements perturbateurs comme la crise financière de 2008 et, l'an dernier, « les gilets jaunes ». La gestion de la planète  par les hommes engendre, par ailleurs, des situations écologiques préoccupantes et lourdes de menaces. On comprend mieux ce regard des croyants vers le Ciel pour qu'il envoie ses lumières.    

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