• 22.06.2017 Journal de Paul Hoarau n°19-2017

    ET MAINTENANT ?

    Le « Corps électoral » a rendu deux décisions de sa compétence, au niveau national : il a élu, au mois de mai, un nouveau président de la République ; et, au mois de juin, de nouveaux députés. Et maintenant ?

    Maintenant, Emmanuel MACRON n'est plus le leader de « La République en Marche ». Il appartient à l’État dont il est même le chef. Maintenant il travaille pour la réalisation de son projet, au niveau de l’État. Ce qui était un projet de parti, a acquis la légitimité de devenir un projet national qu'il doit proposer à tous les Français. Cette légitimité ne doit pas, pour autant, occulter celle des élus qui, au sein de l’État, au Parlement, ont des points de vues différents, voire opposés.

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  • Commentaires

    1
    alain DOULET
    Dimanche 25 Juin 2017 à 08:45

     

    De l’élection législative à la Réunion, je retiens les points suivants :

     

    A la différence de la métropole, les personnes sont plus déterminantes que les projets. Les réunionnais ont voté pour des personnes dont les projets étaient souvent flous alors qu’en métropole, les électeurs ont voté pour des projets (souvent LREM) sans souvent connaître les personnes. Nassimah Dindar le soir du résultat montrait combien la persévérance des candidats au fil des scrutins était un facteur important pour être finalement élu. Ce constat confirme la place de la personne dans le choix.

     

    Les analyses montrant combien la couleur politique du maire de la commune a influencé le vote des électeurs de cette commune. Ce constat est un peu inquiétant car on s’interroge toujours sur l’origine de l’influence…conviction ? pression ? image ?

     

    Il est curieux mais intéressant de voir que l’on passe ici (et en métropole) d’une logique d’opposition frontale (tout ce qui vient de l’autre est mauvais) à une logique adhésion / opposition sélective (je prends ce qui est bon). Cela pourrait mettre fin au bipartisme basique, ce que je fais (ou dis) est bien, ce que fait (ou dit) l’autre est mal. Cependant, cette prudence n’est elle pas liée au temps que les partis en place demandent pour se repositionner sur un échiquier chahuté où les repères traditionnels ont disparu ?

     

    Attention cependant au picorage sélectif dans un programme économique qui en général veut présenter une cohérence d’ensemble, une mesure ne pouvant s’isoler des autres. Notamment les transferts de charge ne peuvent se décomposer. CSG et modification des charges salariales font un tout. RSI et report sur le régime général forment un tout.

     

    Beaucoup d’élus dans leurs premières déclarations ont dit : « je voterai ce qui est bon pour la Réunion ». Une façon de garder sa liberté et de reporter son positionnement pour plus tard, mais le terme « pour la Réunion » m’inquiète. Indépendamment de la vision que l’on doit avoir de l’apport de la Réunion pour la France et pas seulement dans l’autre sens, parler de ce qui est bon pour la Réunion semble montrer que l’on n’a pas compris que pour que la Réunion puisse bénéficier des apports de la métropole, il faut que la France toute entière aille bien. Donc une mesure bonne pour la France est une mesure bonne pour la Réunion. Bien sûr il faut savoir identifier les quelques mesures ayant un contenu spécifique à la Réunion pour une raison justifiée.

     

    Sûr que les mois à venir seront intéressants et qu’il sera alors utile de confronter les paroles d’aujourd’hui et demain.

     

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