• 28.10.2017 Journal de Paul Hoarau n°37-2017

    LE PRÉSIDENT EN GUYANE

    L'article de cette semaine devait traiter d'un sujet que tout le monde prend à la légère mais qui peut être lourd de conséquences. Je le reporte à la semaine prochaine. L'émission « C'est dans l'Air » de France 5 , de samedi 28 octobre, m'a poussé à traiter plutôt de « La visite du Président de la République en Guyane » (ce qui m'oblige à changer la date du journal : samedi 28 au lieu de jeudi 26).

     

    Cette émission « C'est dans l'Air » m'a renvoyé l'image parfaite que j'ai de la question des « outre-mers » : la France, en face de son ex-empire, devenu « les outre-mers », est en train de chercher comment gérer les problèmes que posent ces derniers, et n'a pas de réponse à la question. Les participants de l'émission ont rappelé les troubles survenus en Guadeloupe, en Martinique, à La Réunion, en Guyane exprimant la colère des populations autochtones,  ont évoqué les promesses de l’État, dans l'urgence, pour ramener le calme, et non tenues, et constaté que des années après, rien n'avait changé.

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  • Commentaires

    1
    J. M. BEDIER
    Dimanche 29 Octobre 2017 à 22:30

    D'accord avec Paul pour des assises régionales. D'abord l'organisation d' assises nationales telle qu'elle est engagée vient contredire l'affirmation qu'il existe des outre-mer. Si  on peut concevoir que l'Etat a besoin d'avoir une vision juste des OM qui lui permette de définir des politiques nationales adaptées, la logique calendaire retenue n'est pas bonne : c'était aux territoires de définir d'abord leurs stratégies de développement, comme le prescrit d'ailleurs la loi NOTRe. Quelles vont être les marges de manoeuvre des régions après ces assises nationales ?

    Ceci étant dit les gouvernements successifs sont de plus en plus pressés par le parlement et la Cour des Comptes qui réclament plus d'efficience et critiquent  l'absence de résultats malgré les milliards alloués... Par ailleurs l'initiative de l'Etat vient suppléer notre immobilisme, voire arrange nos collectivités qui pourront encore une fois renvoyer sur l'Etat la responsabilité des échecs (je crois qu'E. Macron l'a bien compris et n'a pas manqué de le dire dans son discours...). 

    Sur la question du rattrapage, je pense que le discours local presque convenu qui consiste à rejeter le concept pour bien marquer nos spécificités, mérite d'être plus nuancé. Sur des sujets comme la mortalité infantile - deux fois plus élevée qu'en métropole -, l'illettrisme et même le taux de jeunes sans qualification, il est tout à fait légitime qu'on se place dans un objectif de rattrapage ou de convergence, appelons cela comme on veut...

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