• 2023 ?

    Dans les premiers jours de janvier, l’heure est aux bons souhaits que se donnent les uns les autres pour la nouvelle année. Permettez-moi de vous  présenter les miens, à vous-même qui me lisez et aux vôtres. Derrière 2023, que d’inconnu !  Des craintes, voire des peurs, mais aussi des projets et de grandes espérances. Que cette année qui s’ouvre apporte aux courages et aux espérances les meilleures réponses !

    Le sens que nous avons donné à notre réflexion, à nos actions, à notre vie, demande, en plus des vœux personnels que nous nous donnons, des vœux à notre collectivité, à la personne concrète que nous sommes à travers elle : à notre Peuple.

     

    Le nouvel An ne pourrait-il pas être l’occasion de faire davantage sa connaissance à travers ce que pourrait être son année, pour dire tout simplement à son sujet : la réalité de son existence, l’égalité de ses enfants, la nécessité de son unité, la terre de son unité, les  devoirs de ses responsabilités, la chance de ses moyens, la question de sa volonté.

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  • LE PEUPLE, LA POLITIQUE, LES ÉLECTIONS, LES COLIBRIS. 

    La proximité des élections échauffe les esprits et risque de compromettre le travail de reconstruction  de La Réunion que nous avons entrepris. Ce travail de fond sera d'abord celui du peuple, puis des politiques qui devront, pour pouvoir le faire, être élus. Ma part dans cette affaire et celle de nombreux autres, comme moi, c'est la part modeste du colibri. Après les trois Journaux précédents (LE PEUPLE – LA POLITIQUE – LES ELECTIONS), le Journal de cette semaine est consacré aux COLIBRIS. 

    IV. LES COLIBRIS 

    Le colibri est un oiseau de très petite taille muni d'un long bec qui a la particularité de pouvoir voler sur place et à reculons. On fait appel à lui pour symboliser le fait qu'avec sa très petite taille, il ne peut pas faire grand-chose, éteindre un incendie par exemple, avec la goutte d'eau qu'il peut jeter sur le feu ; mais qu'avec un grand nombre de colibris, tout est possible ! Chacun de nous isolément,

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    EN FINIR AVEC LA DEMOCRATURE ET LA VOYOUCRATIE.

    Même si je doute que nous soyons dans un contexte de liberté de paroles, à voir le déferlement de courriers anonymes qui font le succès de certains médias, je prends le risque de partager un point de vue, en l’assumant quel qu’en soit le coût, sans autre prétention que celle de susciter la réflexion sur un sujet de brûlante actualité.

     

    Le couplet est connu : notre démocratie fout le camp avec pour conséquences une désertion des isoloirs, une prolifération de candidatures fantaisistes à chaque échéance électorale et des modes de gouvernance assimilables à la démocrature et à la voyoucratie. Aucun niveau de la stratification politique nationale et locale n’est épargné de même que les institutions publiques et privées impliquées dans l’organisation et le fonctionnement de notre société dite de progrès.

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  • COLONISATION COLONIALE, DÉCOLONISATION

    N'ayons pas peur des mots. Dans l'esprit « libération de la parole », sachons aborder franchement, mais sereinement les sujets délicats. Évitons de stigmatiser, de condamner, de fermer la porte au dialogue. L'Histoire et le présent sont ce qu'ils sont. Dans quel camp, dans le passé, aurions-nous été ? Qui peut le dire. Et, aujourd'hui, dans quel camp sommes-nous ? Faut-il nous enfermer dans notre camp ou avons-nous intérêt à ouvrir nos portes et nos fenêtres pour voir et entendre l'autre ? Traitons des faits et des hommes sans les qualifier pour rester dans le sujet.

    Pour les uns, la colonisation est le péché capital de la France. Il faut la punir, il faut qu'elle paye. Pour d'autres, la colonisation ne nous concerne pas : La Réunion n'a jamais été une colonie. Pour d'autres, enfin, la question est sans importance.

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  • Le rapport de Jean-Marc Bédier sur la place des ultramarins dans la fonction publique d'Etat outre-mer - avril 2012 - 38 pages

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