• LE RESEAU

    Ce blog est un espace d'échanges et de réflexions libres à la disposition de toutes celles et de tous ceux qui sont préoccupés par le développpement de l'épanouissement individuel dans le respect rigoureux de l'intérêt général de long terme.

    Les Réunionnais et les Réunionnaises inscrits sur les listes éléctorales  constituent un véritable RESEAU

    LE RESEAU, c'est, d'une part, un Esprit ; et, d'autre part, des ELECTRICES ET DES ELECTEURS qui se sont approprié l'Esprit du RESEAU. 

      

    L'Esprit du Réseau, c'est la volonté des électrices et des électeurs de prendre toute leur place – qui est primordiale – dans le dispositif politique de la République. Le Corps électoral est le corps le plus important des « corps constitués » de l’État. Plus important par le nombre et plus important par la fonction. Il est l'expression ordinaire de « la souveraineté du peuple ». Le rôle des électrices et des électeurs qui en font partie, ne se limite pas à couler un bulletin dans l'urne à l'occasion des élections (bien que cette fonction soit importante puisqu'elle consiste à engager ou à licencier les candidats au service du peuple par la politique). Les électrices et les électeurs sont le lobby de l'intérêt général, du bien commun, de la justice. Ils doivent être suffisamment présents et influents pour fixer le cap politique à la vie du pays. 

    L'Esprit du Réseau c'est la volonté de trouver un socle commun à l'ensemble de la société réunionnaise pour assurer son unité au-delà des différences religieuses, philosophiques, politiques, sociales, culturelles. Ce sont « Les Fondamentaux », c'est « La Manière Réunionnaise », au sein des ensembles auxquels nous appartenons : L'Indianocéanie, La République Française, l'Union Européenne et le Monde. 

    L'Esprit du Réseau, c'est « une gouvernance régionale » qui nous donne de vraies responsabilités dans la conduite de nos affaires, de notre destin commun, conformément aux lois de la République et à nos droits et devoirs au sein de nos solidarités nationales, européennes, indianocéaniennes et internationales. 

    L'Esprit du Réseau, c'est la construction de cette « Communauté Indianocéanienne » qui est notre espace de proximité naturel pour notre développement, un nouvel espace géopolitique avec des peuples cousins qui ont les mêmes origines que les nôtres et qui partagent avec nous un fond culturel commun. 

    L'Esprit du Réseau, c'est la Libération pour chacun de nous et par lui-même d'abord, du poids des dominations du passé qui ont pesé sur les vies de nos ancêtres et sur la vie collective de notre société, et qui  sont, institutionnellement, aujourd'hui, abolies. Mais cette auto-libération personnelle sera possible, si tous les Réunionnais parviennent à se donner eux-mêmes, une base, un socle communs ; s'ils parviennent à se respecter eux-mêmes entre eux, s'ils s'unissent grâce à ce socle commun et à ce respect mutuel qu'ils auront les uns pour les autres. Mais cette auto-libération personnelle des dominations du passé dont une d'entre elles particulièrement, l'esclavage, fut criminelle, sera possible si elle s'inscrit dans une condamnation claire de ces dominations du passé en général et de ce crime en particulier, par la collectivité. Le passé de ces dominations, et, plus particulièrement, du crime de l'esclavage, ne doit pas être oublié, ne doit pas être caché, ne doit pas être tabou. Pourquoi ? Pour que toute tentation, aujourd'hui, d'y revenir, par qui que ce soit, à travers des pratiques modernes de l'esprit de domination, soit écartée ; pour que les rapports dominants-dominés disparaissent de notre paysage  et que prennent place des rapports partenaires-partenaires égaux. 

    L'Esprit du Réseau, c'est le dialogue d'abord, le dialogue voulu, le dialogue engagé, le dialogue préalable de tout, dans le respect de l'interlocuteur ; c'est la négociation, la négociation sans complexe, la négociation franche, dans le respect du partenaire ; et c'est l'épreuve de force si l'on nous y contraint. Mais pour cela (depuis le dialogue, jusqu'à l'épreuve de force), nous devons être forts dans nos têtes, unis dans nos actions, clairs dans nos propositions. Si nous ne sommes pas libérés du passé, si nous avons encore honte de ce que nous sommes et de ce que sont nos compatriotes, si nous bafouillons dans notre expression, nous ne serons jamais forts. Il s'agit de passer de l'état de dépendant qui attend les ordres, à celui de partenaire qui négocie. 

     

    Tel est l'Esprit REELR. 

     

     


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  • Commentaires

    1
    alain doulet
    Mardi 11 Avril 2017 à 17:56

    je naviguais sur le site et tombe sur cet article qui me perturbe un peu notamment ce passage :

    L'Esprit du Réseau, c'est la Libération pour chacun de nous et par lui-même d'abord, du poids des dominations du passé qui ont pesé sur les vies de nos ancêtres et sur la vie collective de notre société, et qui  sont, institutionnellement, aujourd'hui, abolies. Mais cette auto-libération personnelle sera possible, si tous les Réunionnais parviennent à se donner eux-mêmes, une base, un socle communs ; s'ils parviennent à se respecter eux-mêmes entre eux, s'ils s'unissent grâce à ce socle commun et à ce respect mutuel qu'ils auront les uns pour les autres. Mais cette auto-libération personnelle des dominations du passé dont une d'entre elles particulièrement, l'esclavage, fut criminelle, sera possible si elle s'inscrit dans une condamnation claire de ces dominations du passé en général et de ce crime en particulier, par la collectivité.

    Ce passage me perturbe car il met l'emphase sur l'esclavage, sur la domination qui existait dans le passé. Pourquoi cela me perturbe-t-il ?

    - parce que cette situation d'oppression n'est pas spécifique à la Réunion. Avant la révolution française, la situation du tiers état était somme toute très difficile aussi et pas si loin de l'esclavage que cela. Au début de l'ère industrielle, des situations extrêmement anti sociales se sont développées. La Réunion n'a pas le monopole de la situation. Et telle qu'elle est présentée, elle se veut spécifique.

    - dans les forces vives d'aujourd'hui, ici, qui peut dire de quel côté il était lors de la période d'esclavage , du côté des oppresseurs ou des oppressés ? parce que le ressenti ne devrait pas être le même ?

    - parmi les forces vives d'aujourd'hui, qui ressent vraiment comme un boulet personnel, cette situation antérieure à 1860 ?

    Loin de moi l'idée qu'il ne faille pas étudier, comprendre, critiquer, rejeter, mais je ne comprends pas en quoi cela devrait être un élément majeur dans l'engagement des jeunes aujourd'hui. Ne serait-il pas plus utile de regarder les nouvelles formes d'esclavage ? travail des indiens au moyen orient, travail des enfants en Afrique ? Les challenges à regarder ne sont-ils pas là ? L'avenir ne se construit pas dans le rétroviseur même si je partage l'idée que le futur s'enrichit du passé, (il l'enrichit, il peut en constituer le liant mais pas la vision ).

    Les esclavages d'aujourd'hui ne se construisent pas comme ceux du passé. Ils sont plus subtils et plus présentables, et en ce sens peut être plus dangereux. Ce sont ceux là qu'ils faut comprendre en priorité.

    Si je réagis ainsi, c'est que lorsque j'entends un homme politique haranguer la foule sur ce sujet, j'ai l'impression qu'il tente de réveiller l'esprit de confrontation, et notamment la tension entre réunionnais et zoreils. Je me rappelle d'un discours d'H. BELLO lors d'une célébration quelconque, haranguant la foule comme si elle avait devant elle une population d'enfants d'esclave, s'élevant contre leurs oppresseurs. J'avais envie de l'arrêter et de lui demander : attendez ! dans toute la foule qui vous écoute , qui était de quel côté ? La réponse aurait peut être changé la forme du discours.

    Au delà de cette réaction, loin de moi de vouloir étouffer le devoir de mémoire, mais plutôt de le considérer comme un fait historique et  non comme le début d'une histoire qui expliquerait la situation d'aujourd'hui.

    A titre d'exemple, regardons comment Mandela a su superbement dépasser le clivage tout récent des ethnies et collectivités sud africaines pour convaincre tous les acteurs d'unir leurs forces.

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